Madior était à l'aise dans les amphithéâtres universitaires, où il se plaisait à déployer des envolées lyriques dignes d'un rhéteur du XXIe siècle, administrant des cours de droit constitutionnel. Il n'hésitait pas non plus à s'en prendre aux "subversifs" : journalistes, utilisateurs d'emoticônes, fonctionnaires affiliés au parti Pastef, etc. Ancien ministre de la Justice, il était une marionnette tristement suspendue aux cordes d'un marionnettiste, Macky Sall.
Aujourd'hui, Madior se retrouve sous le feu des projecteurs, ayant pris les ciseaux qu'il était censé utiliser pour réaliser ses coupes tordues politico-politiques, un véritable as en la matière. Il apparaît désormais comme un autre "subversif" dans le cadre de la gestion des deniers publics. iL éprouva une certaine délectation à qualifier le journaliste Pape Alé Niang de "subversif" et d'"influenceur".
Le karma finit par le rattraper. Un ex-ministre de la Justice, impliqué dans des affaires de corruption, attend désormais la décision de la Haute Cour de Justice sur son éventuelle inculpation.
Malheureusement, la Justice a été trop clémente envers celui qui incarnait la protection des institutions. Dans le cadre des enquêtes sur cette affaire de corruption, il bénéficie d'un bracelet électronique et d'une assignation à domicile.
Autrefois un canard de l'ancien régime, il se trouve désormais enchaîné. Il est difficile d’imaginer qu’un Madior puisse vivre cela.
KMNGN
L’arroseur arrosé
Un classique de Hollywood
Madior croyait être la justice
Hélas Dame Justice avec son endurance rattrape toujours ceux qu’elle poursuit .
A mon avis il devrait faire l’objet d’exemple pour les autres et endosser les effets du dur rouleau compresseur de la machine d’Etat