LE SÉNÉGAL "EMERGENT" IMMERGÉ, ET MACKY S' ENVOLA..Billahi fagarü mo geen faddiou

09 - Septembre - 2020

Excellence, président Macky Sall, vous avez raté la première classe du TER enrhumé et confiné, aujourd'hui noyé dans les inondations. Il est encore temps de descendre du gouffre financier des dépenses inutiles telles que le HCCT ( Haut Conseil des Collectivités Territoriales) du CESE ( Conseil Économique Social et Environnemenal ?).. pour ne pas rater le train de l'espérance des populations...

L' histoire vous a mal noté sur vos promesses non tenues.. Le présent vous interpelle sur votre conception et votre pratique de la gouvernance. Le futur vous évaluera sévèrement, vous et vos héritiers parce que vous avez oublié que fagarü mo geen fafdiou, surtout quand on a nourri son peuple avec du
" SÉNÉGAL EMERGENT" et des inaugurations fantômes afin de rempiler pour un deuxième mandat. Il paraît que 58% d' entre nous sont tombés dans le piège.Mais je n'y crois point, ce pourcentage a été gonflé par d' autres astuces que le futur révélera un jour.

Une certitude: les actes du Seigneur sont insondables. Insoupçonnables. Mais la politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire. Gouverner, c'est anticiper. Et dans le domaine régalien, un chef d' Etat ne doit jamais donner la moindre chance au hasard car il se chargera de lui ôter toute chance de se rattraper, notamment quand il s'agit de la sphère sociale...
Trois questions :
1. est il vrai que l'Etat sénégalais avait dégagé 764 milliards pour éviter et lutter contre les inondations?
2. Si oui où sont ils passés? A quand un audit sérieux par des experts autonomes?
3. Sinon, à quoi sert un Etat si ce n'est de gérer les événements en fonction des prévisions et des retours d'expérience?
Faillir à ces deux principes nous ramène à l'amateurisme, l' incompétence,
l' injustice, le dialgatisme ou le thiomphalisme à toutes les échelles. A un certain degré et rythme sans constitution de délits et de sanction, la pratique devient contagieuse par la logique de démonstration/imitation quand on se sent protégé.
Tout ceci pour répéter, répéter et encore redire que la première élection de Macky Sall était une erreur collective rendue possible par la gourmandise de maître WADE...Sa réélection est une faute fatale orchestrée par des lieutenants et des transhumants qui avaient la main dans la soupe ou qui souhaitaient racler le fond de la marmite avant qu' il s'en aille. Et bientôt in shaa Allah.
Tout ceci pour dire que si nous restons uniquement sur la problématique des inondations, non seulement ceux qui ont refusé de voter pour Macky et une bonne partie de ses propres électeurs ( achetés pour voter) continuent de confirmer leurs choix rationnels sous- tendus, actuellement, par les soupçons et doutes sur la crédibilité et les capacités du président actuel et de ses hommes à diriger convenablement, dans l'équité, ce pays...
Un des premiers actes posés par Macky Sall après la promesse de régler définitivement la question des inondations en 4 ans, était la suppression du CENA ( point 1 du Plan décennal) pour affecter les fonds au secteur de lutte contre les inondations...Appartement, les fonds ont fondu sans contact avec l' eau. Le ministère qui a été créé à cet effet a disparu et selon les informations reçues, plus de 450 milliards qui étaient destinés à la restructuration sont encore SDF, sans domicile fixe. Qui est responsable?
Évidemment, nous ne le saurons pas si facilement, si rapidement. Probablement même jamais car le point 9 qui concerne le contrôle par la mise en place d'un Observatoire n' a toujours pas vu le jour. C' est vrai que ce président et son entourage sont plutôt allergiques aux organes de contrôle.
Deux faits marquants attestent et se rajoutent à nos inquiétudes, doutes et interrogations:
- les informations reçues indiquent que le Président se serait envolé pour un sommet de la CEDEAO laissant les sinistrés dans la galère en cette périodede pandémie. Quand on sait que le combat contre ce virus commence par la propreté, on peut, sans être fataliste, craindre le pire.Si ce voyage est confirmé, c'est encore plus catastrophique que les inondations. Inadmissiblement Inadmissible..
Des chefs d'état, soucieux du bien être des populations nous ont habitués à modifier leur agenda diplomatie pour rester au chevet des victimes ou pour revenir immédiatement chez eux en cas de catastrophes. Comment est ce possible, presque si banalement, que la sécurité des personnes et des biens qui constituent une des plus hautes fonctions régaliennes soit au passif de la balance du patriotisme? Inconcevable. Impardonnable si Macky s'est absenté du pays dans de pareilles circonstances.
- Il a instruit le ministre de l' intérieur, son bras droit dans toute sa droiture, de déclencher le Plan ORSEC.Et en même temps a demandé un rapport situationnelle . Évidemment, ne nous attendons pas à ce qu' un directeur chargé des opérations fasse un bilan exhaustif et sincère s' il est passé par de tortueux sillons au lieu d'emprunter le boulevard de la vérité sans faille dans sa gestion. Ce rapport mourra peut être de ses insuffisances avant de naitre à la césarienne...
Or, comme les rapports des corps de contrôle sont souvent classés sans suite lorsque l'ami ou l' ami de mon ami du frère du tonton et de la tante de...sont impliqués. Pouff, c'est est parti pour deux ans de vide et de circulez il n' y a rien à voir jusqu'à la fin du mandat...

Le président IDRISSA SECK, connaisseur inaltérable de la gestion de l' Etat, de tous ses rouages et méandres, a été très juste et clément en lui reconnaissant le vouloir, mais en y déduisant le non pouvoir : "il veut, mais il peut peu".
En effet, même si l' eau est incontrôlable, tout le monde sait que quand il sort de son lit c'est pour faire de dégâts. En même temps, certains sites inondables avaient déjà été repérés depuis des années, sans oublier, et tout le monde sait, que la mise en valeur urbaine de plusieurs quartiers,parfois informellement dans la précipitation et dans le laxisme total, fait le lit à de telles conséquences catastrophes.C'est par ces opérations qu' une politique d' urbanisation sérieuse et efficiente devrait commencer plutôt que d' investir dans le TER inondé et dans les infrastructures de luxe à Diamniadio. Sinon, il faudra s' attendre à des solutions acrobatiques non structurelles. Dire cela n' est pas une attaque politicienne. C' est un constat du commun des mortels.
Le plan ORSEC, est un plan applicable après évaluation des dégâts. Il est post- catastrophe. Il est un remède, s'il est rationnellement utilisé, pour atténuer les conséquences. A ce niveau, l' état actuel de notre économie ne permettra pas de faire face à l' ampleur des des dégâts...Ce que les victimes attendent c'est un vrai "plan anté", une planification avec un investissement dans la prévoyance, dans la construction ou la restructuration des canaux
d' assainissement viables et fiables dans les zones qui l' exigent. Toute politique urbane, après repérage et étude du site, doit se baser sur une planification urbaine, un schéma directeur précis, et tenir compte également de l' étude de faisabilité qui ne devrait jamais ignorer les concertations et avis préalables des populations qui connaissent leur territoire. A défaut, on perd du temps dans les opérations. On signe des contrats de gré à gré, et in fine, aucune traçabilité et lisibilité des fonds et des responsabilités. L' Etat ne sera jamais capable de limiter les dégâts d' une part et, d' autre part , de reloger les victimes sans parler de la satisfaction de leurs besoins primaires de nourriture, de santé... et que sais je encore. Mais être là quand il faut être là avec ceux qui nécessitent qu' on soit là est un devoir de premier ordre d' un chef d' Etat et de toute autorité reste.

Si 764 milliards avaient été réellement dégagés, il est temps de revérifier
l' engagement de Macky Sall quand il a dit "...je ne protégerai personne...". Les Sénégalais ne l' attendent pas seulement à virer ses protégés quand ils parlent du troisième mandat. Ils lui demandent des comptes avec exemple à l' appui, sur sa justice.

Un des points cardinaux du programme du président IDRISSA SECK quand il sera élu, devrait être dès aujourd'hui et probablement avant de repérer les zones dangereuses et des couloirs de ruissellement, et prévoir un investissement ciblé dès le premier mandat.
Dans un SENEGAL MODERNE du programme 1.3.15.45 page 91,
j' emprunte une partie d'un résumé à un militant rewmiste:

D’excellentes solutions adaptées ( à travers une politique urbaine concertée, audacieuse, ciblée et déconcentrée) afin de mettre fin ou limiter les conséquences des inondations. Cela passera par une réforme rapide et profonde du sous-secteur de l’assainissement pour une meilleure viabilité financière et spatiale.
Cela commence par :
" -RETIRER LE MONOPOLE DE LA GESTION DE l’ASSAINISSEMENT à l’Office National de l'Assainissement,
- La CRÉATION D’UNE SOCIÉTÉ DE PATRIMOINE ET LE TRANSFERT DE L’EXPLOITATION AUX PRIVÉS .
- MISE EN PLACE DE DÉLÉGATIONS DE SERVICES de l’ASSAINISSEMENT dans les villes.
Son engagement se prolonge par:

-moderniser, dans un vaste programme, le traitement et la gestion des déchets liquides afin de les réutiliser dans l’agriculture et de produire de l’énergie
-valoriser les déchets pour la fourniture de biogaz et d’électricité ou de fertilisants agricoles

-promouvoir la mise en place de solutions technologiques les plus appropriées selon les cibles et les contraintes environnementales

-procéder à la réforme de la décentralisation de la gestion des eaux pluviales par les communes (les investissements seront toujours assurés par l’Etat et ses partenaires) ;

-À promouvoir l’assainissement autonome et collectif dans tous les gros centres et en milieu rural ;

-promouvoir le marché de gestion des boues de vidange

-développer le marché de l’assainissement par le secteur privé ;

-mettre en place une politique efficace de drainage d’eaux pluviales en cohérence avec les plans d’aménagements des villes

-réaliser, au prorata du mandat, des objectifs de développement durable pour le sous-secteur de l’assainissement"

A l' évaluation de cette situation, on voit bien la nécessité d' un changement de politique par un changement d' hommes. Comprendre que désormais toute les politiques urbaines, en donnant le primat au social, doivent se baser sur des planifications structurelles à long terme intégrant les changements climatiques est une condition sine qua non: plus rien ne se pensera comme avant. Plus rien ne se construira comme avant. Plus rien ne se décidera sans intégrer la dimension socio spatiale à l' économie. Plus rien ne s'imposera du sommet sans associer les populations. Démocratie participative et méthode intégralement inclusive au menu de toute décision affectant le social et l' environnement.

En conséquence, s' impose la naissance d'une nouvelle alternative par une nouvelle alternance. A ce sujet, le temps mis par le président IDRISSA SECK au pouvoir jadis et dans l'opposition actuellement, est une valeur ajoutée, capitalisme, énorme, opérationnelle immédiatement. Si on y ajoute son amour pour son peuple et son attachement indéfectible aux principes et à la République sénégalaise, on peut en déduire qu' a défaut d' arrêter les pluies diluviennes, il mettra fin au gaspillage de nos ressources pour les orienter rationnellement vers des politiques qui atténueront les souffrances de nos compatriotes. On ne peut plus compter ni sur Macky, ni sur ses amis ni sur ses dauphins.
Vivement IDY.

Moustapha DRAMÉ
REWMI FRANCE
RDS COMMUNICATION.

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