Moussa Bala Fofana ou les inférences analytiques d’un supposé intellectuel

20 - Décembre - 2019

A Ndoumbélane malheureusement on accorde encore beaucoup d’importance à ces gens supposés intellectuels et on les aime encore plus quand ils utilisent de gros mots, supposés faire la preuve de leur élévation de cadre supérieur. Trois quart du temps ce type de bluffeurs cachent bien des carences et sont même très souvent des nullards qui n’hésitent pas à brasser du vent, enrobé de chiffres fantaisistes en espérant que personne ne prennent vraiment le temps de lire leurs inepties. Moussa Bala Fofana est un As du genre et un parfait modèle de cet échantillon de frustré, qui aime se glorifier de leurs diplômes révélant souvent deux ou même trois maitrises. De quoi leur flatter l’égo et les laisser croire qu’ils sont super intelligents. Evidemment ce genre d’individus n’aiment pas trop souvent croiser des esprits qu’ils estiment supérieurs et sont si prompts à casser du sucre sur le dos d’anciens enfants de troupes par exemple. il est vrai que ces gens sont supposés être des modèles forcément brillants de sénégalais, parce que très tôt identifiés et recrutés par un concours sélectif au CM2, qui a laissé beaucoup de Moussa Bala Fofana et Adama Gaye sur le carreau. Je dois être le plus nul des AET mais je suis certain que ce qui semble être des certitudes d’analyses, que ce Moussa Bala Fofana prend pour des inférences ne valent pas pipi de chat en termes de syllogisme pour un individu intelligent. Aucun des 5 points traités par son article consacré à la SENELEC sur la période allant de 2011 à 2017 ne mérite le nom d’inférence car rien dans ce charabia digne d’un vomi d’opposant colérique n’a la teneur ou la posture d’une prémisse vraie, compréhensible et vérifiable. Il s’agit là d’une litanie hâtive et très peu réfléchie, pour profiter du délitement social créé autour de ce qui semble être une augmentation très passagère du prix de l’électricité. Au passage Notre ami Moussa a voulu égratigner Makhtar CISSE le surdoué par Dieu, Ministre du Pétrole et du Gaz, en traitant de mensonge les efforts réussi d’amélioration de la situation financière de la SENELEC. Evidemment et comme à chaque fois il en profite pour rappeler son passé de conseiller du gouvernement sans jamais nous dire pourquoi WADE l’a viré. Il y va comme d’habitude de sa vision de planificateur inégalé à son poste de banquier d’affaires au Canada et champion de décentralisation et de planification stratégique. En vérité depuis sa sortie sur le HCCT (http://xalimasn.com/le-haut-conseil-des-collectivites-territoriales-une-enieme-charrue-avant-les-boeufs/) j’ai définitivement compris que ce grand monsieur n’est en fait qu’un brasseur de vent avec des diplômes qui servent finalement à se vêtir d’une caution d’intellectuel. J’ai bien sûr répondu gentiment à hérésies ( http://xalimasn.com/la-charrue-est-peut-etre-grande-mais-les-boeufs-sont-bien-a-leur-place/) pour qu’il se rende bien compte que nous faisons l’effort de lire ses charges non fondées et que nous veillons au grain. Il s’agit à présent de rétablir la vérité sur notre énergie et sur la SENELEC que Moussa semble mépriser pour le monopole de cette société semi-publique sur notre secteur énergétique.

1-A propos du potentiel

La production est de 4 Twh en 2015, après avoir doublé en 13 ans. Selon la banque mondiale, 65 % de la population a accès à l'électricité en 2016 et Moussa confirme lui même une pénétration de 77% en 2017 . Cet accès à l'électricité a été considérablement développé en quelques années, et le pays fait figure de leader africain en la matière. Ce n’est pas moi qui le dit c’est Wikipedia. Ce qui demeure vrai et constant c’est que le potentiel est bien exploité à tel point que le gouvernement entrevoit l’électrification universelle en 2015 pour tous les gorgorlous. De plus Le président Macky Sall a fait bien mieux que tous ses devanciers réunis en matière d’électrification rurale. Pendant 52 ans, les trois présidents de la République successifs n’ont électrifié que 1648 villages soit une moyenne 31 villages par année. Le président Sall lui a fait une moyenne extraordinaire de 412 villages par an. Soit 13 fois plus.En matière de puissance installée à la Senelec. Pendant 52 ans, les régimes qui se sont succédés n’ont installé que 500 megawatts au total. Depuis son arrivée au pouvoir, le Président Sall a mis 300 MW supplémentaires sur le réseau. Soit en moyenne 75 mégawatts par année, là où ses devanciers ne mettaient que 10 MW par année en moyenne. Un tel effort a fait aujourd’hui que nous avons de l’électricité en permanence et les délestages sont devenus de mauvais souvenirs. Alors se permettre une inférence supposée en traitant le potentiel de négligé relève de la malhonnêteté pure et simple.

2- 307 milliards d’économie de coût de combustible

Voici donc l’étendu du dénivelé abrupt de cette supposée inférence absurde par laquelle Moussa et toute sa science nous indiquent comme étant le fondement du son procès en gaspillage ou mauvaise gestion. Quand je pense que ce grand Monsieur si fier de travailler pour une banque d’affaire canadienne n’a aucune notion de l’analyse ou du traitement des données, je me mets à spéculer sur son vrai job dans cette banque. Mes étudiants en Bâchelor 1 à HEC Université Internationale de Dakar ne s’aventureraient jamais à ces déductions hasardeuses s’ils avaient à traiter le tableau des fluctuations du prix du combustible entre 2013 et 2017. Rien qu’entre 2016 et 2017 les prix des combustibles au Sénégal, ont varié de 182 253 FCFA la tonne en 2016 à 242 234 FCFA en 2017, pour le Fuel soit une hausse de 32,91%. Alors spéculer sur les baisses de 2013 à 2016 et se hasarder sans maitrise des paramètres à un calcul de parfait profane, c’est dépasser toutes les limites de la schizophrénie politicienne. le soubassement est malhonnête mais mieux Moussa fait ici preuve d’inculte et pas que. En plus de nous servir cette farce Moussa attribue tout simplement les résultats de Makhtar le surdoué non à une gestion saine propre et professionnelle, ayant permis d’obtenir plus de 30 milliards de bénéfices en 2017, mais à un contexte mondial. En somme les résultats de Makhtar CISSE sont liés à la chance et non à l’expertise et à une gouvernance sans faille. Je ne suis point surpris car Moussa et sa bande d’intellos canadiens qui avaient même mis en place un consortium des plus intelligents vivant au Canada ont toujours attribué les résultats de Macky SALL, son élection par deux fois de Président de la République comprise, à de la chance. Avec eux quand on réussit il n’y a pas de mérite car c’est le résultat de la chance et quand on échoue, c’est dû à l’incompétence.

3- L’achat d’électricité et les ratios de 2011 et de 2017

Moussa serait bien inspiré de nous dire en quoi les ratios de 2011 peuvent paraitre semblables à ceux de 2017. Nous parlons d’une société qui faisait 50 milliards de perte en 2011 et qui réussit sous Makhtar le surdoué un bénéfice de 36 milliards. Et Moussa vient nous dire que les ratios sont les mêmes parlant même de paresse et de renonciation dans la gestion des opérations de production. Finalement, Moussa est définitivement dyslexique et on peut sans risque de se tromper dire de cet homosenegalensis qui a peut être trop séjourné entre Quebec et Montréal de consulter parce qu’à ce niveau quand même il y’a de quoi avoir peur qu’il finisse dénudé et à la rue.

4- La dette financière et le créances

Comprendre le fonctionnement d’une grande société comme notre SENELEC c’est comprendre que quand on dépend d’énergie qu’on ne détient pas et qu’on importe on ne peut éviter la dette et les créances. Je ne m’attarderai même pas à démonter les affabulations de Moussa. Je constate juste pour m’en désoler que le grand pourfendeur du Macky, son Excellence Moussa Bala Fofana, derrière ses airs de grands intellectuel, ne comprend rien aux fluctuations sur le marché international, de la monnaie et du cours des matières premières. Je ne passerai pas de temps donc sur la volatilité des valeurs et sur la vulnérabilité des pays dépendant de combustibles qu’ils ne détiennent pas. Dieu soit loué nous avons du pétrole et du gaz à venir et Makhtar le surdoué nous a promis une baisse des prix de l’énergie dès la production du premier baril. Alors rendez vous en 2022 à tous ces élucubrateurs et civils opposants, qui veulent lui faire dire autre chose. Essayez le VAR pour vous en convaincre et demandez pardon à Monsieur le Ministre du Pétrole et du Gaz.

5- le doublement des charges du personnel !

Ce dont il est question c’est de la régularisation de plus de 400 personnes, en contrats précaires de journaliers et de CDD, depuis parfois plus d’une quinzaine d’année. Dans une optique politique et humaine de recrutement répondant à une volonté de création d’emploi du gouvernement Makhtar le surdoué a profité d’une embellie et d’un horizon favorable pour embaucher de manière plus pérenne des personnes qui étaient déjà là depuis des années. Il n’est pas besoin de faire de dessin à Moussa le canadien pour qu’il comprenne qu’un contrat précaire coute toujours plus cher du fait de son terme limité. Alors pourquoi crier quand pour une fois, une société fait l’effort d’embaucher des sénégalais. Plus personne dans les sociétés occidentales (le Canada pourrait être un exemple patent) n’accepte l’idée d’un contrat à durée déterminé pendant 15 ans dans la même société

Il est à présent évident au vu de ces explications claires et concises que le verbiage de Monsieur Moussa Bala Fofana n’a aucun sens. Aucune prémisse valable dans le syllogisme de frustré qu’il nous propose et qu’il se plait volontairement à nommer inférences pour faire académique et marquer sa volonté de jouer à l’intellectuel supérieur. Moussa Bala Fofana n’est en fait qu’un champion des affabulations qu’il se plait volontairement à rendre ésotérique. Albert Jacquard nous a appris à nous méfier des intellectuels accumulateurs, ils n’ont de concret que leurs diplômes et ils n’en ont pas toujours les compétences.


Pape SARR
Duc de Diapal
ducdediapal@gmail.com

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