S'épancher sur les peines d'un "jeune frère", rescapé des supplices d'un État vindicatif, éloigne le doyen Madiambal de la contrition sincère sur cet épisode inhumain, vécu avec dignité par Baye Alé et sa famille. J'en suis désormais un qui vous excommunie naturellement de la grande famille de Baye Alé Niang. Parce qu'il est "dévoué" envers cette personnalité politique iconisée par les uns, diabolisée par les autres qu'il faille salir ses amis et sympathisants. Aux politiciens de gérer leurs considérations politico-politiques scabreuses. Seriez-vous un en devenir pour le compte du faux dévot Sall démocratique.
Pourtant, les règles du jeu démocratiques, vous permettent de décrire aisément un pays normé et démocratique ou tout, dans son entièreté va le mieux dans le meilleur des mondes comme le chirurgien et son scalpel à sauver une vie, tous les lundis de "Na-Diambaal". Cher doyen, Baye Alé Niang assume son choix d'être "dévoué" au travers de sa profession, comme le choix partisan qui se reflète sur vos écrits en parlant de ce personnage politique, légendaire du Pastef qui ne bénéficie d'aucune faveur dans votre journal. Un choix auquel nous nous s'accommodons naturellement pour le bien de la démocratie et de la liberté d'expression.
Cher doyen dans votre parcours Homme de médias, on a pu s'instruire de vos contributions ô combien sémantiques. On a appris avec vous que les amitiés politiques s'assument, n'en déplaise les qu'en-dira-t-on. Vous assumez que Ousmane Sonko et ses "dévoués" sont les ennemis des tenants du régime et leurs amis. Nous vous le concédons, mais laissons à Baye Alé d'assumer ses choix.
Cher doyen, vous vous bombez le torse de résider au cœur du pouvoir, vous prétendez influencer sur les décisions de notre Justice que l'on croyait fragiles, mais pas à ce niveau. Vous êtes un démiurge vraiment, vous avez pu nous faire libérer Baye Alé, que Dieu vous bénisse.
La grande famille de Baye Alé ne savait pas qu' en leur sein, il y'avait un best grand aussi volubile qui pouvait se dilater la poitrine sur le marché en aidant son jeune à échapper au rouleau compresseur du régime libertaire.
Faut-il abréger toutes les formes de camaraderie ou de cordialité qui sous-tendent cette relation bénie par les codes d'une fraternité sincère et d'une solidarité corporatiste ?
Cher Doyen, le dernier mot ne vous reviendra jamais
KMNGN