Les victimes de répression sous l'ancien régime Me Clédor Ciré Ly plaide pour un suivi psychologique et alerte sur l'emprise de l'ancien régime .

13 - Mai - 2025

Il semblerait qu'un patriote de première heure, qui a sacrifié sa liberté, son corps et son discernement, soit actuellement recherché pour arrestation. Cet homme aurait injurié l'ex-chef de l'État, Macky Sall.
Je témoigne avoir connu cet homme, athlétique et sain d'esprit, dans le quartier de Gorgui, au domicile de l'actuel Premier ministre du Sénégal. Il veillait sur celui qui cristallisait l'espoir de tout un peuple pour son affranchissement du joug de l'impérialisme et des compradores. Azoura Fall était parmi ceux qui ont offert leur vie pour la chute d'un système corrompu et sanguinaire, ce qui le rendait vulnérable lors de la chasse aux sorcières qui s'est ouverte.

Il a connu l'enfer des humiliations, de la torture et de l'isolement. Au moment où la liberté lui a été rendue, il était totalement métamorphosé, manifestant un traumatisme post-carcéral. Je me souviens de notre rencontre à l'hôtel Azalai après l'élection de l'actuel Président de la République. Les vigiles avaient même tenté de l'arrêter, inquiétés pour sa sécurité, lorsqu'il s'est précipité vers moi pour me couvrir de mille et une embrassades, les larmes aux yeux. J'ai été submergé par une émotion si forte que mon âme en fut instantanément touchée. Je ne voyais en lui qu'un combattant de la liberté, aimant son peuple et son leader.

Son étreinte restera l'un des meilleurs moments de ma vie, et je garderai cet homme dans mon cœur pour l'éternité. Azoura Fall, tout comme tous ceux qui ont vécu l'enfer des prisons, devraient être recensés et suivis par des psychologues. C'est un devoir de l'État, qui, à ma connaissance, a pris en compte tous les cas signalés. Malheureusement, les victimes sont si nombreuses que la plupart ne savent pas vers qui se tourner. Les dossiers de toutes les personnes torturées ou arrêtées arbitrairement, ainsi que ceux des victimes d'abus administratifs (radiations, rétrogradations, affectations arbitraires, retards délibérés dans les avancements des fonctionnaires affichant des préférences politiques), devraient être centralisés dans un cabinet d'avocats ou au ministère de la Justice. Cela permettrait un traitement égal, rapide et efficace.

Des tortionnaires et des insulteurs publics ont été promus, ce qui n'augure rien de bon pour l'avenir.

Sur le plan procédural

Seule la victime directe d'une injure ou d'une diffamation peut porter l'action en justice et doit être entendue sur sa plainte. À mon humble avis, le procureur de la République ne peut s'auto-saisir d'injures ou de diffamations qui ne sont pas de nature à troubler l'ordre public ou à porter atteinte aux institutions, surtout lorsqu'il s'agit d'une personne agissant par procuration. Si l'ex-président de la République avait réellement porté plainte, il devrait être convoqué par l'officier de police judiciaire pour confirmer sa plainte avant toute poursuite.
Au Sénégal, les mauvaises pratiques judiciaires doivent être bannies, telles que les visites domiciliaires ou les arrestations en public sans convocation préalable, au moins deux fois. Si c'est un juge qui recherche une personne pour une raison quelconque, il devrait d'abord envoyer une convocation, suivie d'un mandat de comparution, puis d'un mandat d'amener avant de décerner un mandat d'arrêt. Les officiers de police judiciaire et les magistrats qui agiraient autrement commettraient des abus ou voies de fait, et devraient être sévèrement sanctionnés conformément à la loi.

Certes, la loi doit être appliquée sans discrimination et dans le respect de la séparation des pouvoirs. Les atteintes à la vie privée, les injures diffusées par tous moyens et les diffamations doivent être sévèrement réprimées si nous voulons construire un pays solide.

Les poursuites ne devraient pas être sélectives, alors que l'on constate que les figures de proue de la lutte pour la libération semblent toujours être traquées par les infiltrés du système déchu.
Il faut également préciser que si la critique est un droit constitutionnel garanti et protégé par le droit international des droits de l'homme, l'atteinte à la vie privée, l'injure et la diffamation sont punies par le code pénal et exclues par les instruments internationaux des droits de l'homme. La critique doit se faire avec décence et sans outrance inutile.

Sur l'opportunité et le fondement des poursuites

Il semblerait qu'Azoura Fall ait réagi suite à une provocation. Si cela est avéré, l'injure en réponse à une injure n'est pas punissable, et la justice devrait plutôt traquer le premier insulteur dont les propos sont de nature à troubler l'ordre public. De plus, l'état traumatique d'Azoura Fall constitue un obstacle à son arrestation, et les visites domiciliaires traumatisantes pour sa famille, si elles sont avérées, sont inacceptables dans un État de droit.
Cela relève de la responsabilité de la justice, et non du Président de la République ou du Premier ministre, en raison de la séparation des pouvoirs. Enfin, si les faits remontent à neuf mois, c'est celui qui a diffusé des propos tombés dans l'oubli qui doit être recherché et arrêté. La traque semble s'être trompée de cible, probablement à cause d'infiltrations, car l'ancien régime n'a pas relâché son emprise.
Tel est mon avis.

Le citoyen Ciré Clédor Ly, avocat à la Cour.

Commentaires
1 commentaires
Auteur : Posté le : 14/05/2025 à 15h25

C'est vraiment regrettable que la FDA et les grandes entreprises pharmaceutiques interdisent de nombreux remèdes naturels contre le cancer juste pour gagner de l'argent.
Je suis quelqu'un de très réservé, surtout quand il s'agit de ma santé ! J'ai décidé de partager mon histoire pour donner espoir et inspiration.
Il y a deux ans, ma fille, aujourd'hui âgée de 21 ans, a reçu un diagnostic de cancer de stade 4 avec métastases osseuses. Elle a suivi une chimiothérapie orale, qui a entraîné une toxicité. Son cœur et ses reins ont été gravement endommagés. Elle ne pouvait ni marcher ni parler sans tousser et a été hospitalisée à plusieurs reprises pour une tension artérielle dangereusement basse. J'ai abandonné les médecins ; j'ai décidé d'arrêter tout traitement médical et de chercher des alternatives. J'ai fini par me renseigner sur les plantes naturelles, ce qui m'a amenée à contacter un herboriste, le Dr Water. Il m'a proposé des produits à base de plantes, que j'ai donnés à ma fille, et sa santé s'est rapidement améliorée. Quelques jours après la fin du traitement, nous avons fait un scanner, qui a confirmé qu'elle n'avait plus de cancer et que ses os étaient en voie de guérison. J'étais folle de joie ; c'était comme un miracle. Cela fait plus d'un an maintenant, et elle est en parfaite santé. Pas d'antibiotiques, pas de probiotiques ; elle prend seulement quelques compléments naturels que le Dr Water nous a recommandés.
Les plantes naturelles peuvent être une alternative parfaite à de nombreux problèmes de santé, mais nous semblons les négliger. N'hésitez pas à partager mon histoire. Voici les coordonnées du Dr Water : +2349050205019 et DRWATERHIVCURECENTRE@GMAIL.COM.
Un grand merci aux Drs Hamza Shazam et Terry Marcelino pour leurs conseils tout au long de mon parcours !
Merci à Jimmy Philip Sacchetti de m'avoir contactée !
Merci à ma famille et à mes amis pour leur amour et leur soutien, et un grand merci au Dr Water, qui a sauvé la vie de ma fille ! Je vous aime tous.

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