PSG - LES DESSOUS DE LA MISE À L’ÉCART D'UN JOUEUR...

Voici plus d’un an et demi maintenant, Hatem Ben Arfa, en fin de contrat à Nice, arrivait libre au Paris Saint-Germain. Tout sourire en conférence de presse, tout le monde s’attendait enfin, à l’explosion du natif de Clamart. Sauf qu’il n’en fut rien. Unai Emery n’a jamais vraiment voulu entendre parler de l’ancien Marseillais. La première saison, le milieu offensif international français a pris part à 23 rencontres dont seulement 5, en démarrant sur le pré.
Cette saison, il n’a pas joué une seule minute sous les couleurs du Paris SG et va quitter le club cet été comme il est venu, libre. « Bientôt la fin de mon aventure au PSG, malgré des moments difficiles, je suis heureux d’avoir porté ce maillot. Je garderai de merveilleux souvenirs avec mes coéquipiers et à travers ce message, j’en profite pour remercier les nombreux soutiens... J’aimerai toujours ce club », avait-il écrit sur Instagram. Dans son édition hebdomadaire, France Football explique pourquoi le Tricolore n’a jamais eu les faveurs de l’entraîneur basque.
Le club avait juré de lui pourrir la vie

Tout d’abord, tout a mal commencé. Le joueur avait fait une blague au grand patron du PSG, Cheikh Tamin al-Thani, en lui expliquant qu’il n’arrivait jamais à joindre son président, Nasser Al-Khelaïfi. Ce dernier s’était alors juré, avril 2017, que Ben Arfa ne porterait plus le maillot du PSG. Mais ce n’est pas tout. Les relations entre le joueur et Unai Emery n’ont jamais été au beau fixe. FF rapporte que le milieu imitait le Basque devant les autres joueurs hilares. Mais pis encore, après la remontada, Ben Arfa aurait dit à Emery qu’il ne dépasserait jamais les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
À ces soucis relationnels s’ajoutent encore d’autres choses. L’hebdomadaire évoque notamment une amende de l’ordre de 100 000 euros pour son forfait au stage de Doha. Malgré tout, l’ex-Niçois a conservé le soutien du vestiaire et un jour, Dani Alves aurait même sommé Antero Henrique et Maxwel d’arrêter de persécuter Hatem Ben Arfa. Une sommation non suivie d’effets visiblement. Mais le respect du vestiaire c’est bien la seule chose que pourra retenir Ben Arfa de son passage au Paris SG.